Le président de l’Union des démocrates pour la renaissance guinéenne (UDRG) estime qu’il ne faut pas s’attendre à ce que le médiateur de la CEDEAO soit en Guinée, pour aplanir les divergences entre les forces vives de la nation et les autorités de la transition. Bah Oury assure qu’avec une bonne volonté de part et d’autre, les guinéens pourront trouver un terrain d’entente entre eux.
Le président de l’UDRG rappelle que la mission essentielle de Yayi Boni à Conakry, ‘’c’est d’être médiateur entre les chefs d’Etat de l’Afrique de l’Ouest et les autorités de la transition. C’est aux guinéens de montrer qu’ils veulent la paix dans leurs pays. Si on veut le dialogue, ça aura lieu. Si on veut la paix, elle s’instaurera. Malheureusement dans ce pays, il y a des businessmen de la crise’’.
Sans citer nommément le FNDC, Bah Oury souligne que ‘’si vous voulez que le médiateur de la CEDEAO fasse correctement son travail, ce n’est pas au moment où il est dans nos mûrs qu’il faut organiser des manifestions de rue pour demander un dialogue ou une feuille de route de la transition’’.
A l’en croire, la reprise des manifestations est motivée par les poursuites judiciaires engagées par la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF) contre des acteurs politiques.
‘’La CRIEF remet en cause des intérêts établis depuis très longtemps. La CRIEF exhume à la face du monde la gabégie, la corruption ainsi que des détournements de deniers publics. Ça ne fait pas plaisir à ceux qui en ont profité et qui sont puissants. C’est pourquoi, il y a des résistances’’, martèle Bah Oury.
Djiwo BARRY, pour VisionGuinee.Info
00224 621 85 28 75/[email protected]