18 organisations de la société civile et partis politiques, majoritairement membres de la Dynamique Monseigneur Kpodzro (DMK), ont lancé un nouvel espace de lutte : le Front de libération nationale (FLN).
Quelques semaines après la mise en place d’un autre front opposé à la nouvelle Constitution du 6 mai, cette nouvelle coalition se fixe trois objectifs majeurs :
- Mettre fin pacifiquement au système actuel, qualifié de dictature militaro-clanique et néocolonialiste.
- Alléger le coût de la vie pour les citoyens, à travers des mesures d’urgence et l’organisation d’assises nationales pour la refondation éthique de la République.
- Mettre en place une Assemblée constituante pour adopter un nouveau contrat social, visant à instaurer des institutions fortes et un plan stratégique de refondation éthique de la République (PSRER).
Un énième front sans stratégie claire ?
Si le FLN affiche de grandes ambitions, les moyens pour atteindre ces objectifs restent flous. Comme d’autres regroupements de l’opposition avant lui, il se heurte à la question de la faisabilité et de l’efficacité de son action face à un pouvoir solidement installé.
Reste à voir si ce nouveau front saura mobiliser durablement ou s’il ne sera qu’un mouvement de plus dans le paysage politique togolais.