A ceux qui estiment que la justice guinéenne est téléguidée pour faire taire les principaux leaders politiques, le porte-parole du gouvernement répond qu’aucun politicien n’a pas arrêté dans l’exercice d’une liberté politique depuis l’avènement du CNRD au pouvoir.
‘’C’est vrai qu’il y a des gens qui sont arrêtés. Mais personne n’est arrêté dans l’exercice d’une liberté politique. Il n’y a pas de chasse aux sorcières. Nul n’a été incarcéré pour des raisons politiques’’, indique le ministre de l’urbanisme de l’habitat et de l’aménagement du territoire sur RFI.
Après la démolition de sa résidence alors que le dossier est pendant devant la justice, Cellou Dalein Diallo continue à faire face à des ennuis judiciaires. Convoqué par la Cour de la répression des infractions économiques et financières (CRIEF), l’ancien premier poursuit ses activités loin de la Guinée.
Pour Ousmane Gaoual Diallo, ‘’il ne faut pas rentrer dans la personnalisation des actions publiques. Ce n’est pas l’UFDG, le parti qui est mis en cause dans l’exercice de ses activités. C’est le président du parti qui a un problème avec l’appareil- judiciaire. Il a été estimé que ses droits ne sont pas respectés, il a saisi la juridiction’’.
‘’Le gouvernement ne gère pas la justice. C’est en connaissant de cela que le président de l’UFDG a saisi la justice pour contester ce qu’il considère comme un abus de droit’’, souligne-t-il.
Le porte-parole du gouvernement estime qu’il ne faut pas considérer que ‘’cette action peut entraver la transition. Ce n’est pas le ministre de la justice qui décide de cela (…). Qu’elle soit bonne ou mauvaise, aucune action n’est pas faite pour dire qu’on va disqualifier l’UFDG. Ce n’est pas une action qui est faite pour dire qu’on disqualifie un parti politique’’.
Ousmane Gaoua Diallo dit à qui veut l’entendre que ‘’cette question est judicaire et elle se règle au niveau des tribunaux’’.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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