Ousmane Gaoual Diallo met les points sur les i : ‘’Même sous Alpha Condé, le FNDC n’existait plus’’


Le Front national pour la défense de la constitution (FNDC) a été dissout par la junte au pouvoir. Les autorités de la transition accusent le mouvement anti-troisième mandat de poser des ‘’actions violentes au cours de manifestations interdites, des attaques contre des individus qui ne partagent pas leur idéologie, et des actions ciblées contre les forces de l’ordre’’.

Il est reproché au FNDC de provoquer des ‘’manifestations armées sur les voies et lieux publiques, ayant les agissements d’un groupement de combats et de milices privées’’.

Pour le ministre Ousmane Gaoual Diallo, en réalité, ‘même sous Alpha Condé, le FNDC n’existait plus. L’UFDG n’était plus membre du FNDC. Quand nous sommes allés à l’élection présidentielle, nous n’étions plus membres du FNDC. Avant la fin du régime d’Alpha Condé, l’UFDG n’était plus membre du FNDC. Pour nous, ça n’existait plus’’.

Le porte-parole du gouvernement rappelle que ‘’le FNDC n’est né parce que vers la fin du régime d’Alpha Condé, on a constaté la volonté de tripatouiller la constitution. Les forces politiques et sociales se sont regroupées pour défendre cette constitution’’.

A l’époque, souligne-t-il avec insistance, ‘’nous n’avons pas réussi à empêcher que cette constitution fasse l’objet de tripatouillage et l’organisation du référendum. Cela a entrainé des prises de distance. Notre objectif, c’était d’empêcher la modification de la constitution. Cela a été fait dans la violence et le sang. Aujourd’hui, les objectifs qui ont motivé la mise en place du FNDC ne sont plus là’’.

Il dit ne pas comprendre les véritables raisons des manifestations de rue du FNDC. ‘’Koundouno, Foniké Mengué, Ibrahima Diallo et autres, personne ne leur a fermé la porte du dialogue. Ils vont dialoguer pour dire quoi ? Ils disent qu’ils manifestent parce qu’ils veulent un dialogue. Mais qui leur a dit qu’on ne peut pas dialoguer ?’’, s’interroge-t-il.

Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info

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