Ousmane Gaoual révèle que “Sidya Touré et Dalein échangent régulièrement avec le colonel Doumbouya”


Le porte-parole du gouvernement affime qu’il n’existe aucune animosité entre le président de la transition et le leader de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) et celui de l’Union des forces  républicaines (UFR). Ousmane Gaoual Diallo assure que ces principaux acteurs rejettent le cadre de dialogue inclusif à cause de leurs conflits avec la justice.

Le ministre des postes et télécommunications dit à qui veut l’entendre que “les conditions du dialogue ne sont pas posées de façon explicite. Si au moins, ils nous disaient qu’ils ne vienent pas parce que certains leaders sont poursuivis et d’autres en prison, on aurait su que c’est ça le problème. Aujourd’hui, ils se cachent derrière l’idée selon laquelle ils n’ont pas été consultés. Ils font semblant qu’il n’y a pas d’échanges entre les leaders qui sont poursuivis. Sidya Touré et Cellou Dalein Diallo échangent régulièrement avec le président de la transition et le Premier ministre”.

“Il n’y a pas de rencontres secrètes. Le Premier ministre appelle Cellou Dalein et Sidya Touré, ils parlent même s’ils ne sont pas d’accord. Il n’y a pas de barrières pour que les uns et les autres ne se parlent pas. Les gens se parlent. C’est exactement ce qu’on leur demande autour de la table. Même autour de la table, on peut exprimer son désaccord”, souligne Ousmane Gaoual Diallo.  

Le porte-parole du gouvernement assure que le colonel Mamadi Doumbouya œuvre pour la présence de l’ensemble de la classe sociopolitique autour de la table.

“Il n’y a pas un leader politique qui a dit qu’il ne parle pas avec le président de la transition ou le Premier ministre. Même Koundouno, c’est récemment qu’il a arrêté de parler avec le président de la transition. C’est la vérité. Tous ces gens parlaient avec le président de la transition ou continue de parler avec lui. Je parle du cas de Sékou Koundouno parce qu’il y a un moment qu’il ne parle plus. Le président essaye toujours de ramener les gens autour de la table. Chacun s’exprime. Il y en a qui disent leurs conditions là-bas. Ça ne veut pas dire qu’ils sont d’accord sur tout”, estime-t-il. 

Djiwo BARRY, pour VisionGuinee.Info 

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