
Au Togo, la fin d’année a un parfum bien particulier. La fameuse trêve des confiseurs s’est installée et, avec elle, un rythme plus doux dans les couloirs de l’administration.
Entre Noël et le jour de l’An, le pays tourne au ralenti. Les bureaux sont ouverts, mais l’ambiance est clairement à la décompression. Les choses sérieuses, elles, reprendront officiellement le lundi 5 janvier 2026.
Attention toutefois à ne pas crier à l’arrêt général. Le Togo ne dort pas, il somnole. Les services publics continuent de fonctionner et l’accueil du public est bien assuré. Certes, il faut parfois un peu plus de patience, mais les guichets ne sont pas fermés et les dossiers ne prennent pas tous leurs vacances.
Du côté du secteur privé, pas question de lever le pied. Entreprises, commerces et petites activités tournent à plein régime. Les boutiques sont ouvertes, les marchés animés et les affaires continuent, comme pour rappeler que l’économie, elle, ne connaît pas vraiment la trêve.
Comme partout dans le monde, ce sont surtout les fonctionnaires qui profitent de cette parenthèse de fin d’année. Après douze mois de service, ils savourent ce moment pour souffler, partager un peu de temps en famille et recharger les batteries. Une pause bien méritée, diront les uns. Un privilège assumé, diront les autres.
En attendant la reprise officielle, le pays avance donc à vitesse réduite, entre dossiers en attente et vœux de bonne année échangés à chaque coin de bureau. Une chose est sûre : dès janvier, le Togo remettra le pied sur l’accélérateur. Pour l’instant, place au calme, aux salutations… et à quelques jours de repos bien savourés.
