Lundi de Pâques restera gravé dans la mémoire des fidèles catholiques comme un jour marqué par une profonde tristesse. Alors que le monde chrétien célébrait la résurrection du Christ, l’Église catholique a perdu l’un de ses guides les plus emblématiques : le pape François, décédé à l’âge de 88 ans, quelques heures seulement après avoir donné sa bénédiction pascale.
Au Togo, cette disparition a ému l’ensemble de la communauté chrétienne, et particulièrement les responsables de l’Église.
Le choc fut d’autant plus fort qu’il coïncidait avec la messe commémorative du tout premier évêque de Kpalimé, Mgr Pierre Koffi Seshie, décédé il y a 25 ans, également en plein temps pascal.
Mgr Benoît Alowonou, actuel évêque de Kpalimé et président de la Conférence des Évêques du Togo (CET), s’apprêtait à célébrer cette messe anniversaire lorsqu’il a appris le décès du Saint-Père. C’est avec gravité et recueillement qu’il a fait retentir la cloche pour annoncer au peuple de Dieu cette nouvelle bouleversante.
« S’il est bon de partir, il est encore mieux de bien partir », a confié Mgr Alowonou. « Quitter une Pâques pour une autre, plus solennelle et éternelle, quoi de plus merveilleux ».
L’évêque a invité les fidèles à prier pour le repos éternel de François tout en appelant à renforcer leur foi en la résurrection du Christ. « Que cette foi continue de faire de nous des témoins crédibles et des messagers de la joie pascale », a-t-il exhorté.
Ce lundi de Pâques, sous le poids du deuil, l’Église togolaise s’est unie dans la prière et la ferveur, saluant le départ d’un pontife profondément attaché aux valeurs de paix, d’humilité et de solidarité avec les plus faibles.