Pour éviter des hausses des tarifs d’électricité, L’Association togolaise des consommateurs (ATC) appelle à un changement de cap : place aux énergies renouvelables, notamment le solaire, ressource naturelle abondante au Togo.
« Notre pays dispose d’un écosystème favorable. Il est temps pour les consommateurs d’explorer des solutions alternatives, durables et accessibles », plaide l’association.
Pour l’ATC, le constat est clair : tant que le Togo dépendra du pétrole et du gaz importés, il sera soumis aux décisions des grands producteurs mondiaux. En d’autres termes, pas de contrôle, pas de stabilité.
Et pourtant, le soleil, lui, ne dépend de personne.
L’association reconnaît les efforts déjà entamés par l’État en matière de solaire : la centrale photovoltaïque de Blitta (70 MW), bientôt portée à 100 MW, ou encore les projets en cours dans d’autres régions du pays. Le Togo vise d’ailleurs un mix énergétique d’ici 2030.
Mais selon l’ATC, il faut aller plus vite et plus fort.
« Nous demandons au gouvernement de détaxer tous les équipements liés aux énergies renouvelables : panneaux solaires, batteries, convertisseurs, régulateurs, lampes LED… »
La Synergie des Acteurs des Énergies Renouvelables au Togo (SAER-TOGO) soutient pleinement la démarche. Pour elle, une détaxation généralisée ferait baisser les prix, stimulerait la concurrence et rendrait le solaire encore plus accessible.
« Si on crée un marché, les prix s’ajustent. Le soleil, lui, ne risque pas d’augmenter ses tarifs ! », ironise un membre de la Synergie.
Entre flambée des coûts, crise énergétique mondiale et atouts naturels évidents, l’heure est venue pour les consommateurs togolais de reprendre le contrôle de leur énergie. Le soleil brille pour tous. Encore faut-il le capter et l’exploiter.