Sanctions de la CEDEAO contre le Mali : ‘’Ça nous permet de réfléchir à la manière de conduire notre transition’’, selon Sidya Touré


[dropcap]L[/dropcap]e président de l’Union des forces républicaines (UFR), Sidya Touré, invite le Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD) à prendre garde, après les lourdes sanctions à la junte malienne par les chefs d’Etats de la CEDEAO.

A l’issue, dimanche, d’un sommet à Accra, la CEDEAO a mis sous embargo le Mali pour exiger un chronogramme raisonnable et agréé pour l’organisation des élections.

Les dirigeants de la CEDEAO ont ordonné la fermeture des frontières entre le Mali et les pays de la sous-région, la suspension de toutes les transactions commerciales, à l’exception des produits alimentaires de grande consommation, des produits pharmaceutiques, matériels et équipements médicaux ainsi que les produits pétroliers et de l’électricité.

Une actualité qui n’est pas passée inaperçue en Guinée. Le président de l’UFR estime que ces sanctions infligées à la junte au Mali devraient interpeller les autorités de la transition dans notre pays.

‘’Les sanctions concernent le Mali, je pense que ça nous permet de réfléchir à la manière de conduire notre transition, eu égard que nous sommes également membre de la CEDEAO’’, assure Sidya Touré.

Pour ce qui est du retard dans la mise en place du Conseil national de la transition (CNT), plus de quatre mois depuis la prise du pouvoir par le CNRD, le président de l’UFR estime qu’il est temps de trouver une issue à la situation.

‘’C’est quelque chose qu’on peut régler rapidement’’, estime-t-il, assurant qu’il est ‘’temps de le régler pour qu’on puisse avancer’’.

Salimatou BALDE, pour VisionGuinee.Info

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