(Togo First) – Invité à prendre la parole lors de l’événement de haut niveau sur le à Washington, le Togo a été mis en avant comme l’un des pays africains les plus réformateurs dans l’amélioration du climat des affaires. La Ministre, Secrétaire générale de la Présidence, Sandra Ablamba Johnson, y a présenté les avancées du pays et les priorités pour la nouvelle phase du programme CwA 2.0.
Créée sous l’égide du G20 et coordonnée par la Banque mondiale, l’initiative vise à stimuler les investissements privés en Afrique à travers des réformes structurelles et un partenariat renforcé entre gouvernements africains, bailleurs internationaux et secteur privé. En 2025, une nouvelle étape est engagée avec le Compact with Africa 2.0, soutenu par un fonds fiduciaire multi-donateurs hébergé par la Banque mondiale et doté de contributions de plusieurs partenaires du G20. Ce fonds ambitionne de renforcer l’assistance technique, de faciliter les projets d’investissement et de soutenir la transformation économique des pays membres.
Le Togo, membre du cercle restreint des « champions de la réforme »
Le Togo a adhéré à l’initiative en 2018, en rejoignant alors le cercle restreint des douze pays africains considérés comme meilleurs réformateurs ou “champions de réformes”. Cette sélection placait le pays parmi les États africains les plus engagés dans la mise en œuvre des politiques structurelles et des réformes économiques soutenues par le G20.
Huit ans plus tard, le Togo figure toujours dans la liste sélect des quatorze pays africains de la nouvelle phase du . Cette reconnaissance consacre les progrès de notre pays dans l’amélioration du climat des affaires et dans la promotion du secteur privé comme moteur du développement. , a rappelé Sandra Ablamba Johnson devant les ministres allemands des Finances et de la Coopération économique, ainsi que les présidents du Groupe de la Banque mondiale et de la BAD.
Le Togo s’est notamment engagé dans un Partenariat pour les réformes avec l’Allemagne, une coopération portée par le ministère fédéral allemand du Développement (BMZ). Ce partenariat soutient la mise en œuvre d’un agenda conjoint de réformes axé sur la création d’emplois, la transformation agro-industrielle, la bonne gouvernance et le renforcement de l’attractivité économique.
Des réformes reconnues
Les résultats sont visibles. En 2020, le Togo a bondi de 40 places dans le classement Doing Business de la Banque mondiale, atteignant le 97ᵉ rang mondial et la 8ᵉ place africaine. Plus récemment, selon le nouveau rapport , le pays figure parmi les 50 économies les plus performantes en matière de réglementation des affaires.
Autre indicateur de progrès : le score du Togo à l’évaluation CPIA () est passé de 3,0 en 2016 à 3,8 en 2024, ce qui ouvre droit à davantage de ressources concessionnelles de l’Association internationale de développement (IDA).
Une économie portée par le secteur privé
Ces réformes ont permis de concrétiser des projets structurants, comme la Plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA), vitrine du développement industriel togolais. Le secteur privé y joue un rôle central : il contribue aujourd’hui à 76,8 % du PIB national et représente près de 98 % des emplois du pays.
», a souligné Sandra Ablamba Johnson. Le gouvernement compte désormais renforcer les cadres réglementaires et judiciaires, promouvoir de nouveaux instruments de financement, et investir dans des domaines stratégiques tels que les énergies durables, l’agriculture et la technologie, afin de créer des emplois pour les jeunes et les femmes.