Un avenir incertain



L’Alliance Nationale pour le Changement (ANC, opposition) participera aux élections municipales prévues cette année.

C’est ce qu’a indiqué vendredi Eric Dupuy, le porte-parole du parti, lors d’une interview accordée à une radio privée.

L’ANC dispose de nombreux conseillers municipaux.

Toutefois, la position de cette formation reste très confuse. Elle a un député qui refuse de siéger, elle a annoncé qu’elle boycotterait les sénatoriales du 15 février.

On a du mal à comprendre cette logique. 

La parti a subi de nombreux revers électoraux. A cela s’ajoute une fronde au sein même des instances dirigeantes 

Malgré ces défis, l’ANC ne renonce pas à jouer un rôle sur la scène politique. Alors que les élections municipales approchent, le parti entend se concentrer sur son implication au niveau local.

Jean-Pierre Fabre, président du parti et actuellement maire de la commune Golfe 4 (Lomé), pourrait solliciter un nouveau mandat.

Alors que le Togo continue de réorganiser son paysage politique dans le cadre de la 5ᵉ République, l’ANC se trouve à un carrefour. Entre les divisions internes, le boycott parlementaire et les défis électoraux à venir, le parti doit repenser sa stratégie pour éviter un déclin progressif de son influence.

Le parti doit également composer avec la montée d’autres forces d’opposition qui cherchent à capter l’attention des Togolais déçus par les divisions internes de l’ANC et l’absence de programme.