Ces dernières semaines, le Premier ministre Bah Oury ne cesse de marteler que le glissement du calendrier de la transition est inévitable. Le chef du gouvernement estime que seul le référendum constitutionnel pourrait être organisé à la fin de l’année 2024.
Le conseiller en communication du président de l’UFDG estime qu’il est temps de sauver Bah Oury pour assurer la quiétude et une fin de transition apaisée.
Souleymane Souza Konaté estime que les agissements du Premier ministre risquent ‘’très malheureusement de conduire la Guinée à des lendemains incertains’’. C’est pourquoi, enchaine-t-il, ‘’nous interpellons le général Mamadi Doumbouya à respecter ses engagements’’.
Il prévient que face aux ‘’dérives autoritaires et liberticides, il sera le seul comptable aux yeux guinéens’’, avant de souligner que ‘’tous les troubadours qui agissent aujourd’hui à son nom, ils seront les premiers à quitter le navire en cas de naufrage. Les exemples de Dadis, de Konaté et de Alpha Condé devraient pourtant lui servir de leçons’’.
Selon ce proche de Cellou Dalein Diallo, la position de l’ANAD, l’UFDG et l’Union Sacrée ne souffre d’aucune ambiguïté. ‘’Nous disons clairement qu’aucun glissement de calendrier ne sera accepté et Bah Oury, en plus de se confesser et de demander pardon aux victimes des massacres du 28 septembre, puisqu’il était le président de la commission d’organisation des manifestations, il sera comptable de tout ce qui adviendra à la Guinée. Il n’est ni membre du CNRD et encore moins porte-parole pour prétendre agir à son nom’’, martèle-t-il.
Aux dires de M. Konaté, ‘’le malheur pour ce pays en cette période difficile et cruciale pour notre jeune démocratie, c’est d’avoir des ministres arrogants, suffisants, méprisants et prêts à tout sacrifier sur l’autel de l’argent, de lego et des ambitions démesurées’’.
Salimatou BALDE, pour VisionGuinee.Info
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