
À l’ère du numérique, une photo, une vidéo ou un enregistrement audio ne sont plus forcément des preuves. Face à la montée en puissance des deep fakes et des contenus générés par l’intelligence artificielle, les autorités appellent à la vigilance.
Dans des messages diffusés sur les réseaux sociaux, elles rappellent que l’esprit critique est un réflexe essentiel : il s’agit de douter avant de croire, d’observer les incohérences, de questionner ce que l’on voit et entend, même si cela paraît crédible.
« L’esprit critique aide à prendre du recul, à analyser et à interroger le contenu plutôt que de l’accepter immédiatement », peut-on lire dans ces campagnes de sensibilisation.
Une alerte d’autant plus urgente que les faux contenus se multiplient, souvent indétectables pour un œil non averti. Grâce à l’IA, truquer une vidéo ou fabriquer un discours devient presque un jeu d’enfants. Ce phénomène alimente la désinformation, en particulier sur les réseaux sociaux, où les contenus viraux priment souvent sur les faits vérifiés.
Le constat est préoccupant : de plus en plus d’internautes accordent davantage de crédit à ce qu’ils voient sur les réseaux sociaux qu’aux médias d’information reconnus.
Face à cette réalité, renforcer l’éducation aux médias et développer une culture du doute deviennent des enjeux clés pour préserver une information fiable et une opinion publique éclairée.
