Vers l’élimination de Dalein et Sidya de la scène politique ? ‘’Il faut cesser de se victimiser’’, réagit Bah Oury


Des voix s’élèvent de plus en plus pour mettre en garde les autorités de la transition contre toute tentative d’élimination de l’UFDG, l’UFR et autres des prochaines compétitons électorales. Des acteurs politiques estiment que l’évaluation annoncée par des partis s’inscrit dans cette logique. Ce que dément le Premier ministre Bah Oury qui parle d’un processus légal.

Est-ce à dire que l’UFDG de Cellou Dalein Diallo et l’UFR de Sidya Touré ne risquent-elles pas de perdre leur existence légale à la suite l’évaluation des partis politiques ? A cette question, le chef du gouvernement répond : ‘’Non ! Certains créent une psychose pour dire que tout ce qui est fait c’est contre eux. Ça n’a rien à avoir. Les appétits politiciens avaient amené des responsables à simplement créer des partis. Il faut normaliser tout ça pour que le processus électoral permette d’identifier exactement les hommes et les femmes en capacité de représenter les courants d’idées que traverse la société guinéenne’’’.

‘’’Ça n’a rien à avoir avec les partis qui existent, qui ont une histoire. Il faut cesser de se victimiser et voir toujours comme si tout ce qui est fait est contre soi’’’, ajoute Bah Oury.

A la question de savoir s’il n’est pas évident de chercher un facilitateur pour aplanir les divergences entre les acteurs politiques et les autorités de la transition, le Premier ministre dira que ‘’cette expérience a déjà été tentée, mais n’a pas prospéré. Mon prédécesseur a tout fait pour amener tout le monde autour de la table de concertation. Mais certains estiment que tant que ce n’est pas comme ils le veulent, la façon dont ils le veulent, ils ne seront pas présents autour de la table’’.

Le locataire du palais de la Colombe assure sur RFI que des démarches sont en train d’être menées pour amener la Guinée à évoluer dans un ‘’contexte de dialogue, de confrontations d’idées et non pas de confrontations physiques et de violences. Mais, il faut que les gens se rendent compte que à la gestion de l’Etat, ce n’est pas mes humeurs qui doivent présider la façon dont les choses doivent être gérées’’.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

00224 622 98 97 11/[email protected]