Victoire écrasante du parti UNIR



Les résultats provisoires des élections municipales du 17 juillet 2025, publiés lundi par la Commission électorale nationale indépendante (Céni), confirment une victoire écrasante du parti au pouvoir, l’Union pour la République (UNIR).

Avec 1 150 conseillers élus sur 1 527, UNIR s’adjuge 75,31 % des sièges, consolidant son ancrage territorial dans les 117 communes du pays.

UNIR a présenté des listes dans toutes les communes et a su largement mobiliser son électorat. Sur ses 1 150 élus, 189 sont des femmes et 961 des hommes, une répartition qui reflète encore les déséquilibres persistants dans la représentation féminine, malgré une progression lente mais réelle.

Derrière UNIR, les partis d’opposition peinent à exister. L’Alliance nationale pour le changement (ANC), formation emblématique de l’opposition, n’obtient que 51 sièges, soit 3,34 %.

L’Union des forces de changement (UFC) suit avec 38 conseillers élus, pour autant de listes, tandis que l’Alliance des démocrates pour un développement intégral (ADDI) remporte 34 sièges. Ces résultats montrent une fragmentation persistante au sein de l’opposition.

Du côté des candidats indépendants, le regroupement TOVIA tire son épingle du jeu avec 24 conseillers élus devant le Mouvement patriotique pour la démocratie et le développement (MPDD), qui s’en sort avec 17 élus.

Conformément à la loi électorale, les candidats ou partis non satisfaits disposent de cinq jours à compter de la publication des résultats pour introduire des recours.

Cette victoire aux municipales intervient un an après les élections législatives de 2024, au cours desquelles UNIR avait raflé 108 sièges sur 113. Le parti présidentiel semble désormais solidement installé comme force politique dominante, tant au niveau national que local.